Le Bois-des-Pères et le parc Maisonneuve sont de très vieux boisés

Le Bois-des-Pères et le parc Maisonneuve sont de très vieux boisés qui apparaissent sur une carte de Sitwell et Jervois de 1869. Ils étaient au fond des terres des côtes Saint-François et Saint-Martin. Les agriculteurs avaient l’habitude de conserver un boisé au trait-carré de leurs terres, pour les sucres, la construction et le chauffage. Évidemment, ces boisés ont été fortement dégradés au fil des siècles. Tout de même, le Bois-des-Pères reste le plus beau musée à ciel ouvert de ce que pouvait être la forêt ancienne du village d’Hochelaga et de la paroisse de la Longue-Pointe. L’érable à sucre s’y est bien maintenu. Par contre, aux endroits qui ont été fauchés dans les années 1940-1950, ce sont les érables de Norvège et à Giguère qui le remplacent. Pour ce qui est du caryer cordiforme : il tire très bien son épingle du jeu. Il y est encore très présent et colonise même les anciennes friches !

Le vieux boisé du parc Maisonneuve est le plus dégradé. La construction du golf dans les années 1920 a pratiquement détruit toute la vieille flore, pour être remplacée par des plantations d’espèces introduites. Malgré cela, dans les racoins du parc, surtout autour de la vallée de l’ancien ruisseau Morgan (où la tonte est impossible), il perdure de la flore qui n’a pas été plantée. Un très vieux charme de Caroline est là pour le prouver, une espèce qui n’a pas du tout été plantée dans le golf. On trouve aussi des cerisiers tardifs dans les pentes, un autre arbre qui ne fait pas partie de l’aménagement paysager. J’irais même jusqu’à dire que plusieurs vieux chênes rouges du parc sont des reliquats du vieux boisé, mais il m’est impossible de le prouver. Bien sûr, une nouvelle flore a colonisé le parc depuis l’abandon du golf au début des années 1970, dont le peuplier deltoïde.

Donc, je crois, après cette analyse, que la flore que je vous présente ici est tout à fait spontanée. Que la trame, que la manière dont cette flore occupe le territoire est tout à fait naturel.

Le Bois-des-Pères et le parc Maisonneuve sont de très vieux boisés qui apparaissent sur une carte de Sitwell et Jervois de 1869

Sources :
Sitwell et Jervois (1869). Contoured plan of Montreal and its environs, Quebec, triangulated in 1865 and surveyed in 1868-9 (Sheet I. Plan XI). https://recherche-collection-search.bac-lac.gc.ca/fra/accueil/notice?app=fonandcol&IdNumber=5789263&q=sitwell&fbclid=IwAR3JGZ0GwU_Wf7nP5C8ZpWSRD7T4Rf-jTFwOkh02nv1g4vQsqkTHww1t-e8

Plourde, François (Renard frak) (2023). Patrimoine naturel de l’Est de Montréal (1680-2023). Google My Maps. https://www.google.com/maps/d/viewer?mid=1-Qux_fdjwao8-Tvp2lrOD7RWdOb19rct&fbclid=IwAR0UdKcMFkCBiVWhtxhXWhUF3ih5b1f1VlMlbRisO3BYRTojjfmXW78lnQ8&ll=45.56649878524766%2C-73.55609131132309&z=15

Publicado el 31 de marzo de 2023 a las 11:27 AM por renard_frak renard_frak

Observaciones

Fotos / Sonidos

Qué

Jicoria Amarga (Carya cordiformis)

Autor

renard_frak

Fecha

Marzo 30, 2023 a las 09:13 AM EDT

Descripción

Le Bois-des-Pères et le parc Maisonneuve sont de très vieux boisés qui apparaissent sur une carte de Sitwell et Jervois de 1869 : https://flic.kr/p/2oqaD4x . Ils étaient au fond des terres des côtes Saint-François et Saint-Martin. Les agriculteurs avaient l’habitude de conserver un boisé au trait-carré de leurs terres, pour les sucres, la construction et le chauffage. Évidemment, ces boisés ont été fortement dégradés au fil des siècles. Tout de même, le Bois-des-Pères reste le plus beau musée à ciel ouvert de ce que pouvait être la forêt ancienne du village d’Hochelaga et de la paroisse de la Longue-Pointe. L’érable à sucre s’y est bien maintenu. Par contre, aux endroits qui ont été fauchés dans les années 1940-1950, ce sont les érables de Norvège et à Giguère qui le remplacent. Pour ce qui est du caryer cordiforme : il tire très bien son épingle du jeu. Il y est encore très présent et colonise même les anciennes friches !

Le vieux boisé du parc Maisonneuve est le plus dégradé. La construction du golf dans les années 1920 a pratiquement détruit toute la vieille flore, pour être remplacée par des plantations d’espèces introduites. Malgré cela, dans les racoins du parc, surtout autour de la vallée de l’ancien ruisseau Morgan (où la tonte est impossible), il perdure de la flore qui n’a pas été plantée. Un très vieux charme de Caroline est là pour le prouver, une espèce qui n’a pas du tout été plantée dans le golf. On trouve aussi des cerisiers tardifs dans les pentes, un autre arbre qui ne fait pas partie de l’aménagement paysager. J’irais même jusqu’à dire que plusieurs vieux chênes rouges du parc sont des reliquats du vieux boisé, mais il m’est impossible de le prouver. Bien sûr, une nouvelle flore a colonisé le parc depuis l’abandon du golf au début des années 1970, dont le peuplier deltoïde.

Donc, je crois, après cette analyse, que la flore que je vous présente ici est tout à fait spontanée. Que la trame, que la manière dont cette flore occupe le territoire est tout à fait naturel.

Fotos / Sonidos

Qué

Jicoria Amarga (Carya cordiformis)

Autor

renard_frak

Fecha

Marzo 30, 2023 a las 09:14 AM EDT

Descripción

Le Bois-des-Pères et le parc Maisonneuve sont de très vieux boisés qui apparaissent sur une carte de Sitwell et Jervois de 1869 : https://flic.kr/p/2oqaD4x . Ils étaient au fond des terres des côtes Saint-François et Saint-Martin. Les agriculteurs avaient l’habitude de conserver un boisé au trait-carré de leurs terres, pour les sucres, la construction et le chauffage. Évidemment, ces boisés ont été fortement dégradés au fil des siècles. Tout de même, le Bois-des-Pères reste le plus beau musée à ciel ouvert de ce que pouvait être la forêt ancienne du village d’Hochelaga et de la paroisse de la Longue-Pointe. L’érable à sucre s’y est bien maintenu. Par contre, aux endroits qui ont été fauchés dans les années 1940-1950, ce sont les érables de Norvège et à Giguère qui le remplacent. Pour ce qui est du caryer cordiforme : il tire très bien son épingle du jeu. Il y est encore très présent et colonise même les anciennes friches !

Le vieux boisé du parc Maisonneuve est le plus dégradé. La construction du golf dans les années 1920 a pratiquement détruit toute la vieille flore, pour être remplacée par des plantations d’espèces introduites. Malgré cela, dans les racoins du parc, surtout autour de la vallée de l’ancien ruisseau Morgan (où la tonte est impossible), il perdure de la flore qui n’a pas été plantée. Un très vieux charme de Caroline est là pour le prouver, une espèce qui n’a pas du tout été plantée dans le golf. On trouve aussi des cerisiers tardifs dans les pentes, un autre arbre qui ne fait pas partie de l’aménagement paysager. J’irais même jusqu’à dire que plusieurs vieux chênes rouges du parc sont des reliquats du vieux boisé, mais il m’est impossible de le prouver. Bien sûr, une nouvelle flore a colonisé le parc depuis l’abandon du golf au début des années 1970, dont le peuplier deltoïde.

Donc, je crois, après cette analyse, que la flore que je vous présente ici est tout à fait spontanée. Que la trame, que la manière dont cette flore occupe le territoire est tout à fait naturel.

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Negundo (Acer negundo)

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renard_frak

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Marzo 30, 2023 a las 09:15 AM EDT

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Le Bois-des-Pères et le parc Maisonneuve sont de très vieux boisés qui apparaissent sur une carte de Sitwell et Jervois de 1869 : https://flic.kr/p/2oqaD4x . Ils étaient au fond des terres des côtes Saint-François et Saint-Martin. Les agriculteurs avaient l’habitude de conserver un boisé au trait-carré de leurs terres, pour les sucres, la construction et le chauffage. Évidemment, ces boisés ont été fortement dégradés au fil des siècles. Tout de même, le Bois-des-Pères reste le plus beau musée à ciel ouvert de ce que pouvait être la forêt ancienne du village d’Hochelaga et de la paroisse de la Longue-Pointe. L’érable à sucre s’y est bien maintenu. Par contre, aux endroits qui ont été fauchés dans les années 1940-1950, ce sont les érables de Norvège et à Giguère qui le remplacent. Pour ce qui est du caryer cordiforme : il tire très bien son épingle du jeu. Il y est encore très présent et colonise même les anciennes friches !

Le vieux boisé du parc Maisonneuve est le plus dégradé. La construction du golf dans les années 1920 a pratiquement détruit toute la vieille flore, pour être remplacée par des plantations d’espèces introduites. Malgré cela, dans les racoins du parc, surtout autour de la vallée de l’ancien ruisseau Morgan (où la tonte est impossible), il perdure de la flore qui n’a pas été plantée. Un très vieux charme de Caroline est là pour le prouver, une espèce qui n’a pas du tout été plantée dans le golf. On trouve aussi des cerisiers tardifs dans les pentes, un autre arbre qui ne fait pas partie de l’aménagement paysager. J’irais même jusqu’à dire que plusieurs vieux chênes rouges du parc sont des reliquats du vieux boisé, mais il m’est impossible de le prouver. Bien sûr, une nouvelle flore a colonisé le parc depuis l’abandon du golf au début des années 1970, dont le peuplier deltoïde.

Donc, je crois, après cette analyse, que la flore que je vous présente ici est tout à fait spontanée. Que la trame, que la manière dont cette flore occupe le territoire est tout à fait naturel.

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Qué

Jicoria Amarga (Carya cordiformis)

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renard_frak

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Marzo 30, 2023 a las 09:17 AM EDT

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Le Bois-des-Pères et le parc Maisonneuve sont de très vieux boisés qui apparaissent sur une carte de Sitwell et Jervois de 1869 : https://flic.kr/p/2oqaD4x . Ils étaient au fond des terres des côtes Saint-François et Saint-Martin. Les agriculteurs avaient l’habitude de conserver un boisé au trait-carré de leurs terres, pour les sucres, la construction et le chauffage. Évidemment, ces boisés ont été fortement dégradés au fil des siècles. Tout de même, le Bois-des-Pères reste le plus beau musée à ciel ouvert de ce que pouvait être la forêt ancienne du village d’Hochelaga et de la paroisse de la Longue-Pointe. L’érable à sucre s’y est bien maintenu. Par contre, aux endroits qui ont été fauchés dans les années 1940-1950, ce sont les érables de Norvège et à Giguère qui le remplacent. Pour ce qui est du caryer cordiforme : il tire très bien son épingle du jeu. Il y est encore très présent et colonise même les anciennes friches !

Le vieux boisé du parc Maisonneuve est le plus dégradé. La construction du golf dans les années 1920 a pratiquement détruit toute la vieille flore, pour être remplacée par des plantations d’espèces introduites. Malgré cela, dans les racoins du parc, surtout autour de la vallée de l’ancien ruisseau Morgan (où la tonte est impossible), il perdure de la flore qui n’a pas été plantée. Un très vieux charme de Caroline est là pour le prouver, une espèce qui n’a pas du tout été plantée dans le golf. On trouve aussi des cerisiers tardifs dans les pentes, un autre arbre qui ne fait pas partie de l’aménagement paysager. J’irais même jusqu’à dire que plusieurs vieux chênes rouges du parc sont des reliquats du vieux boisé, mais il m’est impossible de le prouver. Bien sûr, une nouvelle flore a colonisé le parc depuis l’abandon du golf au début des années 1970, dont le peuplier deltoïde.

Donc, je crois, après cette analyse, que la flore que je vous présente ici est tout à fait spontanée. Que la trame, que la manière dont cette flore occupe le territoire est tout à fait naturel.

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Arce de Noruega (Acer platanoides)

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renard_frak

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Marzo 30, 2023 a las 09:19 AM EDT

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Le Bois-des-Pères et le parc Maisonneuve sont de très vieux boisés qui apparaissent sur une carte de Sitwell et Jervois de 1869 : https://flic.kr/p/2oqaD4x . Ils étaient au fond des terres des côtes Saint-François et Saint-Martin. Les agriculteurs avaient l’habitude de conserver un boisé au trait-carré de leurs terres, pour les sucres, la construction et le chauffage. Évidemment, ces boisés ont été fortement dégradés au fil des siècles. Tout de même, le Bois-des-Pères reste le plus beau musée à ciel ouvert de ce que pouvait être la forêt ancienne du village d’Hochelaga et de la paroisse de la Longue-Pointe. L’érable à sucre s’y est bien maintenu. Par contre, aux endroits qui ont été fauchés dans les années 1940-1950, ce sont les érables de Norvège et à Giguère qui le remplacent. Pour ce qui est du caryer cordiforme : il tire très bien son épingle du jeu. Il y est encore très présent et colonise même les anciennes friches !

Le vieux boisé du parc Maisonneuve est le plus dégradé. La construction du golf dans les années 1920 a pratiquement détruit toute la vieille flore, pour être remplacée par des plantations d’espèces introduites. Malgré cela, dans les racoins du parc, surtout autour de la vallée de l’ancien ruisseau Morgan (où la tonte est impossible), il perdure de la flore qui n’a pas été plantée. Un très vieux charme de Caroline est là pour le prouver, une espèce qui n’a pas du tout été plantée dans le golf. On trouve aussi des cerisiers tardifs dans les pentes, un autre arbre qui ne fait pas partie de l’aménagement paysager. J’irais même jusqu’à dire que plusieurs vieux chênes rouges du parc sont des reliquats du vieux boisé, mais il m’est impossible de le prouver. Bien sûr, une nouvelle flore a colonisé le parc depuis l’abandon du golf au début des années 1970, dont le peuplier deltoïde.

Donc, je crois, après cette analyse, que la flore que je vous présente ici est tout à fait spontanée. Que la trame, que la manière dont cette flore occupe le territoire est tout à fait naturel.

Fotos / Sonidos

Qué

Jicoria Amarga (Carya cordiformis)

Autor

renard_frak

Fecha

Marzo 30, 2023 a las 09:23 AM EDT

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Le Bois-des-Pères et le parc Maisonneuve sont de très vieux boisés qui apparaissent sur une carte de Sitwell et Jervois de 1869 : https://flic.kr/p/2oqaD4x . Ils étaient au fond des terres des côtes Saint-François et Saint-Martin. Les agriculteurs avaient l’habitude de conserver un boisé au trait-carré de leurs terres, pour les sucres, la construction et le chauffage. Évidemment, ces boisés ont été fortement dégradés au fil des siècles. Tout de même, le Bois-des-Pères reste le plus beau musée à ciel ouvert de ce que pouvait être la forêt ancienne du village d’Hochelaga et de la paroisse de la Longue-Pointe. L’érable à sucre s’y est bien maintenu. Par contre, aux endroits qui ont été fauchés dans les années 1940-1950, ce sont les érables de Norvège et à Giguère qui le remplacent. Pour ce qui est du caryer cordiforme : il tire très bien son épingle du jeu. Il y est encore très présent et colonise même les anciennes friches !

Le vieux boisé du parc Maisonneuve est le plus dégradé. La construction du golf dans les années 1920 a pratiquement détruit toute la vieille flore, pour être remplacée par des plantations d’espèces introduites. Malgré cela, dans les racoins du parc, surtout autour de la vallée de l’ancien ruisseau Morgan (où la tonte est impossible), il perdure de la flore qui n’a pas été plantée. Un très vieux charme de Caroline est là pour le prouver, une espèce qui n’a pas du tout été plantée dans le golf. On trouve aussi des cerisiers tardifs dans les pentes, un autre arbre qui ne fait pas partie de l’aménagement paysager. J’irais même jusqu’à dire que plusieurs vieux chênes rouges du parc sont des reliquats du vieux boisé, mais il m’est impossible de le prouver. Bien sûr, une nouvelle flore a colonisé le parc depuis l’abandon du golf au début des années 1970, dont le peuplier deltoïde.

Donc, je crois, après cette analyse, que la flore que je vous présente ici est tout à fait spontanée. Que la trame, que la manière dont cette flore occupe le territoire est tout à fait naturel.

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Qué

Jicoria Amarga (Carya cordiformis)

Autor

renard_frak

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Marzo 30, 2023 a las 09:24 AM EDT

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Le Bois-des-Pères et le parc Maisonneuve sont de très vieux boisés qui apparaissent sur une carte de Sitwell et Jervois de 1869 : https://flic.kr/p/2oqaD4x . Ils étaient au fond des terres des côtes Saint-François et Saint-Martin. Les agriculteurs avaient l’habitude de conserver un boisé au trait-carré de leurs terres, pour les sucres, la construction et le chauffage. Évidemment, ces boisés ont été fortement dégradés au fil des siècles. Tout de même, le Bois-des-Pères reste le plus beau musée à ciel ouvert de ce que pouvait être la forêt ancienne du village d’Hochelaga et de la paroisse de la Longue-Pointe. L’érable à sucre s’y est bien maintenu. Par contre, aux endroits qui ont été fauchés dans les années 1940-1950, ce sont les érables de Norvège et à Giguère qui le remplacent. Pour ce qui est du caryer cordiforme : il tire très bien son épingle du jeu. Il y est encore très présent et colonise même les anciennes friches !

Le vieux boisé du parc Maisonneuve est le plus dégradé. La construction du golf dans les années 1920 a pratiquement détruit toute la vieille flore, pour être remplacée par des plantations d’espèces introduites. Malgré cela, dans les racoins du parc, surtout autour de la vallée de l’ancien ruisseau Morgan (où la tonte est impossible), il perdure de la flore qui n’a pas été plantée. Un très vieux charme de Caroline est là pour le prouver, une espèce qui n’a pas du tout été plantée dans le golf. On trouve aussi des cerisiers tardifs dans les pentes, un autre arbre qui ne fait pas partie de l’aménagement paysager. J’irais même jusqu’à dire que plusieurs vieux chênes rouges du parc sont des reliquats du vieux boisé, mais il m’est impossible de le prouver. Bien sûr, une nouvelle flore a colonisé le parc depuis l’abandon du golf au début des années 1970, dont le peuplier deltoïde.

Donc, je crois, après cette analyse, que la flore que je vous présente ici est tout à fait spontanée. Que la trame, que la manière dont cette flore occupe le territoire est tout à fait naturel.

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Qué

Capulín (Prunus serotina)

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renard_frak

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Marzo 30, 2023 a las 09:48 AM EDT

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Le Bois-des-Pères et le parc Maisonneuve sont de très vieux boisés qui apparaissent sur une carte de Sitwell et Jervois de 1869 : https://flic.kr/p/2oqaD4x . Ils étaient au fond des terres des côtes Saint-François et Saint-Martin. Les agriculteurs avaient l’habitude de conserver un boisé au trait-carré de leurs terres, pour les sucres, la construction et le chauffage. Évidemment, ces boisés ont été fortement dégradés au fil des siècles. Tout de même, le Bois-des-Pères reste le plus beau musée à ciel ouvert de ce que pouvait être la forêt ancienne du village d’Hochelaga et de la paroisse de la Longue-Pointe. L’érable à sucre s’y est bien maintenu. Par contre, aux endroits qui ont été fauchés dans les années 1940-1950, ce sont les érables de Norvège et à Giguère qui le remplacent. Pour ce qui est du caryer cordiforme : il tire très bien son épingle du jeu. Il y est encore très présent et colonise même les anciennes friches !

Le vieux boisé du parc Maisonneuve est le plus dégradé. La construction du golf dans les années 1920 a pratiquement détruit toute la vieille flore, pour être remplacée par des plantations d’espèces introduites. Malgré cela, dans les racoins du parc, surtout autour de la vallée de l’ancien ruisseau Morgan (où la tonte est impossible), il perdure de la flore qui n’a pas été plantée. Un très vieux charme de Caroline est là pour le prouver, une espèce qui n’a pas du tout été plantée dans le golf. On trouve aussi des cerisiers tardifs dans les pentes, un autre arbre qui ne fait pas partie de l’aménagement paysager. J’irais même jusqu’à dire que plusieurs vieux chênes rouges du parc sont des reliquats du vieux boisé, mais il m’est impossible de le prouver. Bien sûr, une nouvelle flore a colonisé le parc depuis l’abandon du golf au début des années 1970, dont le peuplier deltoïde.

Donc, je crois, après cette analyse, que la flore que je vous présente ici est tout à fait spontanée. Que la trame, que la manière dont cette flore occupe le territoire est tout à fait naturel.

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Qué

Lechillo (Carpinus caroliniana)

Autor

renard_frak

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Marzo 30, 2023 a las 09:57 AM EDT

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Le Bois-des-Pères et le parc Maisonneuve sont de très vieux boisés qui apparaissent sur une carte de Sitwell et Jervois de 1869 : https://flic.kr/p/2oqaD4x . Ils étaient au fond des terres des côtes Saint-François et Saint-Martin. Les agriculteurs avaient l’habitude de conserver un boisé au trait-carré de leurs terres, pour les sucres, la construction et le chauffage. Évidemment, ces boisés ont été fortement dégradés au fil des siècles. Tout de même, le Bois-des-Pères reste le plus beau musée à ciel ouvert de ce que pouvait être la forêt ancienne du village d’Hochelaga et de la paroisse de la Longue-Pointe. L’érable à sucre s’y est bien maintenu. Par contre, aux endroits qui ont été fauchés dans les années 1940-1950, ce sont les érables de Norvège et à Giguère qui le remplacent. Pour ce qui est du caryer cordiforme : il tire très bien son épingle du jeu. Il y est encore très présent et colonise même les anciennes friches !

Le vieux boisé du parc Maisonneuve est le plus dégradé. La construction du golf dans les années 1920 a pratiquement détruit toute la vieille flore, pour être remplacée par des plantations d’espèces introduites. Malgré cela, dans les racoins du parc, surtout autour de la vallée de l’ancien ruisseau Morgan (où la tonte est impossible), il perdure de la flore qui n’a pas été plantée. Un très vieux charme de Caroline est là pour le prouver, une espèce qui n’a pas du tout été plantée dans le golf. On trouve aussi des cerisiers tardifs dans les pentes, un autre arbre qui ne fait pas partie de l’aménagement paysager. J’irais même jusqu’à dire que plusieurs vieux chênes rouges du parc sont des reliquats du vieux boisé, mais il m’est impossible de le prouver. Bien sûr, une nouvelle flore a colonisé le parc depuis l’abandon du golf au début des années 1970, dont le peuplier deltoïde.

Donc, je crois, après cette analyse, que la flore que je vous présente ici est tout à fait spontanée. Que la trame, que la manière dont cette flore occupe le territoire est tout à fait naturel.

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Qué

Chopo Americano (Populus deltoides)

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renard_frak

Fecha

Marzo 30, 2023 a las 10:11 AM EDT

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Le Bois-des-Pères et le parc Maisonneuve sont de très vieux boisés qui apparaissent sur une carte de Sitwell et Jervois de 1869 : https://flic.kr/p/2oqaD4x . Ils étaient au fond des terres des côtes Saint-François et Saint-Martin. Les agriculteurs avaient l’habitude de conserver un boisé au trait-carré de leurs terres, pour les sucres, la construction et le chauffage. Évidemment, ces boisés ont été fortement dégradés au fil des siècles. Tout de même, le Bois-des-Pères reste le plus beau musée à ciel ouvert de ce que pouvait être la forêt ancienne du village d’Hochelaga et de la paroisse de la Longue-Pointe. L’érable à sucre s’y est bien maintenu. Par contre, aux endroits qui ont été fauchés dans les années 1940-1950, ce sont les érables de Norvège et à Giguère qui le remplacent. Pour ce qui est du caryer cordiforme : il tire très bien son épingle du jeu. Il y est encore très présent et colonise même les anciennes friches !

Le vieux boisé du parc Maisonneuve est le plus dégradé. La construction du golf dans les années 1920 a pratiquement détruit toute la vieille flore, pour être remplacée par des plantations d’espèces introduites. Malgré cela, dans les racoins du parc, surtout autour de la vallée de l’ancien ruisseau Morgan (où la tonte est impossible), il perdure de la flore qui n’a pas été plantée. Un très vieux charme de Caroline est là pour le prouver, une espèce qui n’a pas du tout été plantée dans le golf. On trouve aussi des cerisiers tardifs dans les pentes, un autre arbre qui ne fait pas partie de l’aménagement paysager. J’irais même jusqu’à dire que plusieurs vieux chênes rouges du parc sont des reliquats du vieux boisé, mais il m’est impossible de le prouver. Bien sûr, une nouvelle flore a colonisé le parc depuis l’abandon du golf au début des années 1970, dont le peuplier deltoïde.

Donc, je crois, après cette analyse, que la flore que je vous présente ici est tout à fait spontanée. Que la trame, que la manière dont cette flore occupe le territoire est tout à fait naturel.

Comentarios

Tu es chanceux d'avoir des cartes précise de 1869 réutilisable pour les ruisseaux. Il sont ou les ruisseaux détournés
?

Anotado por a_dumas hace cerca de un año

Tout ce que tu vois sur cette carte est devenu des égouts, d'après Mahaut (2016), 82% des ruisseaux montréalais sont disparus, souvent en égoûts combinés :(

Anotado por renard_frak hace cerca de un año

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